Un fait divers a priori :
extrait : "Dans la nuit de vendredi à samedi un homme de 49 ans, excédé par le bruit d'une fête d'anniversaire, a tiré sur ses voisins, en blessant quatre dans un petit immeuble de Sète. L'homme âgé de 49 ans qui a tiré sur ses voisins est toujours en garde à vue. Une information judiciaire sera ouverte dimanche pour assassinat et tentatives d'assassinats, a indiqué le procureur. Six personnes et un enfant de 3 ans se trouvaient dans l'appartement lorsque le suspect a surgi, armé d'un pistolet de gros calibre (11,43mm) et a fait feu. Un couple, qui a réussi à se cacher, ainsi que l'enfant, sont sortis indemnes de la fusillade. "
Donc fait divers d'un type qui pète les plombs. Sauf que...
extrait : "Après avoir tiré, le suspect est rentré chez lui, pour attendre la police, selon ses dires lors de la garde à vue. Le suspect aurait également déclaré aux policiers qu'il prenait des médicaments "parce qu'il ne dormait plus", depuis que ses horaires de travail avaient été modifiés. "
Peut-être que Laurence Parisot du MEDEF va devoir s'expliquer sur la raison pour laquelle l'employeur de ce "tireur fou" a changé les horaires en créant ainsi une situation invivable pour l'intéressé.
Autrement dit, ce qui paraissait un fait divers n'est peut-être tout simplement que la conséquence d'une société très violente du fait que le fait de travailler pour vivre veut parfois dire faire des concessions insupportables. Ces concessions ressurgissent de manière violente.
Dans ces conditions, il ne s'agit nullement d'un fait divers. La société françaises qui rend cela possible est toute entière responsable. Le type est victime, non un assassin.