extrait : "Pour assainir le secteur bancaire, à l'origine de la crise chypriote, et trouver de nouveaux fonds, les gros dépôts se trouvent dans la ligne de mire des autorités. En fermant Laiki Bank, la deuxième banque du pays, qui se trouvait au bord de la faillite, le nouveau protocole prévoit de frapper durement ceux qui y détenaient des actions, des obligations et des dépôts non-assurés en cas de faillite supérieurs à 100 000 euros.
(...)
Le cas de la Bank of Cyprus, la première banque du pays, est différent. L'établissement ne disparaîtra pas. Mais les dépôts non-assurés supérieurs à 100 000 euros subiront, comme chez Laiki, des pertes importantes, encore non chiffrées. Ces dépôts seront d'abort gelés puis convertis en participation. Leur taxation sera calculée en fonction des objectifs de recapitalisation de la banque. "

Difficile à croire que le plan pourra être mené à bien. Car si on divise les déposants en deux parts, il y a les gros déposants qui sont les riches et qui sont en général des apatrides susceptibles de virer leur argent ailleurs en un dixième de seconde. Et il y a les déposants du quotidien qui eux, parce qu'ils vivent en Chypre, sont bien obligés d'avoir leur argent dans une banque de Chypre quelque part.

Seuls les déposants Chypriotes ne peuvent pas virer leur argent dans une banque à l'étranger. Les autres ont le champ libre, et ils pourraient faire valoir la zone de libre échange pour faire leurs virements inter-bancaires à volonté, dans tous les cas de figure.

Alors que va devenir le plan B préparé par l'europe dans ces conditions ?