Ah la sécuité a bon dos :

extrait : "After scores of accounts were potentially compromised a few months ago, Twitter today launched two-factor authentication through SMS to protect people from hacks and phishing scams on the web."

On imagine bien que fournir son téléphone pour recevoir son SMS, cela veut dire donner un élément très important susceptible d'être rentabilité. Et lorsque ce téléphone portable est un smartphone, le fait que la version mobile de Twitter y soit installée veut peut-être aussi dire que le repertoire de téléphone sera lu et exploité (comme Path et compagnie).

Gonfler son réseau social par croissance naturelle, d'accord, après tout s'il y a des gogos pour jouer le jeu, tant pis pour eux. Mais exploiter le SMS et tout ce qu'il y a derrière, c'est autre chose. C'est malhonnête. Pas surprenant de la part d'acteurs américains, c'est-à-dire immoraux par nature.

Sans surprise, les propos des médias laudateurs de l'initiative de Free :

extrait : "Forfaits mobiles : l'arrivée de Free a fait baisser la facture de plus de 10%. Les consommateurs ont bien profité de l'arrivée de Free dans l'univers du mobile. L'offre canon du trublion des télécoms (19,99 euros par mois pour du "tout illimité") a obligé Orange, Bouygues Telecom et SFR à baisser leurs tarifs. Résultat : les prix moyens des services mobiles ont chuté de 11,4%, selon un bilan de l'Arcep, l'autorité de régulation du secteur."

Hallucinant qu'un bilan, un peu plus d'un an après le démarrage de l'initiative de Free lancée à grands renforts médiatiques (troupeaux), ne mentionne pas les conséquences sur l'emploi pour les acteurs du secteur.

Car si la concurrence tire vers le bas les prix au point de rendre impossible le business model des acteurs qui ont des boutiques partout en France pour assurer un support client digne de ce nom, il ne faut pas oublier de le rappeler, car ces business models n'ont rien de critiquable en réalité, bien au contraire, d'autant qu'ils faisaient travailler des centaines de gens, qui sont désormais au chômage.

Ce "progrès" prend la forme d'une destruction de masse.

Google, Microsoft, Apple, même combat.

Vous êtes développeur, vos fondations peuvent s'effondrer à tout moment. Kaput. Votre business est mort instantanément.

Regardez ce qui arrive aux argentins :

extrait : "Developers in Argentina have begun receiving letters from Google informing them that "Google Play will no longer be able to accept payments on behalf of developers registered in Argentina starting June 27, 2013." The change applies to both paid apps and apps that use in-app purchases. The move appears to be related to new, restrictive regulations the Argentine government has imposed on currency exchanges, which The Telegraph detailed this past September. Twitter has quite a few developers complaining about the changes, but it's not clear how many people will be affected. Android customers in Argentina will still be able to purchase apps in the Play store and developers from the country can continue to offer free apps."

Ceci ne peut pas se produire si les développeurs argentins ont la possibilité de vendre leurs applications ailleurs que sur l'app store de Google, mais c'est impossible juridiquement à cause de ce qui est demandé aux dits développeurs au moment qu'ils créent un compte.

La boucle est bouclée. Nul ne devrait penser imaginer construire une entreprise sur de telles bases. Je le refuse pour ma part.

Selon des analystes, l'iPad se vend moins. Notamment ce trimestre par rapport au même trimestre l'année dernière.

Normal, je dirais. Car l'iPad est un super joujou technologique. Mais ça reste un joujou. Un joujou dont la vie est prolongée un tout petit peu par le fait qu'il y a une connection internet pour voir du contenu sur la tablette. A défaut de quoi, la tablette aurait été rangée dans un placard par la plupart des gens depuis très longtemps.

Et de toute façon, toute personne qui a cherché à travailler avec une tablette s'est rendu compte du peu de productivité, du caractère peu optimal pour utiliser un euphémisme, que consiste le fait à utiliser une tablette pour faire quoi que ce soit de sérieux.

Il faudra que des études d'impact révèlent un jour qu'en dehors des jeux, il n'y a pas d'avenir pour l'iPad.