Si la France est encore une terre de liberté, c'est encore à prouver. Voilà l'affaire Jean Roucas :

extrait : "Le soutien apporté par Jean Roucas au Front national, le week-end dernier, à Marseille, n’a pas été du goût de ses partenaires au théâtre. La représentation de la pièce Le secret de l’abbé Taillère, le 25 octobre, à Gardanne (Bouches-du-Rhône), est annulée. Les deux comédiens qui devaient partager l’affiche avec Jean Roucas « se sont entendus avec la mairie pour supprimer arbitrairement la représentation », dénonce l’ancien présentateur du Bébête show. L’humoriste, qui paye son soutien au FN, affiché dimanche, lors de l’université du parti d’extrême droite à Marseille, a l’intention « d’assigner en justice la mairie de Gardanne et les comédiens pour discrimination »"

C'est la réponse du maire qui me semble encore plus problématique eu égard à la liberté d'opinion :

extrait : "Le maire communiste de Gardanne, Roger Meï, se défend. « Les producteurs et co-acteurs de la pièce se sont désolidarisés de Jean Roucas du fait de son engagement en faveur du Front National. La municipalité approuve ce choix qui correspond à sa philosophie, notamment en matière de culture et de solidarité.»"

Il s'agit clairement de couper le sifflet à tout ce qui porte le nom de front national. Mais que fait ce maire durant la journée? Il ne cherche pas à défendre l'intérêt national peut-être? Que doit-on comprendre à travers ses propos?

J'espère en tout cas que nous aurons le nom des "comédiens" qui ont souhaité se désolidariser de Jean Roucas. J'ose espérer que ces gens là viennent de griller leurs carrières et qu'il leur sera très difficile de trouver un emploi à l'avenir. Après tout, il n'y a pas de raison que cela soit toujours du même côté que les carrières soient brisées, pour délit d'opinion.