On apprend que Obama va significativement changer les prérogatives de la NSA, pour ce qui est de l'espionnage massif mondial, pour mieux préserver les droits des non-américains et des américains.
L'esprit pervers que je suis se demande alors, dans la mesure où la politique française internet et externe est tellement alignée sur celle des états-unis, si notre loi militaire votée à la va vite en décembre à paris qui autorise l'espionnage massif des français sans passer par un juge, n'aurait pas en fait comme finalité de faire le travail pour le compte de la NSA.
Finalement, cela ne serait qu'une extension de ce que font les renseignements britanniques pour le compte de la NSA.
Autrement dit, des lois violemment anti-constitutionnelles sur notre sol, qui passent car il n'y a plus de protection contre cela notamment en France, et des verrous pour les activités en dehors, mais qui permettent, par l'échange entre services secrets, d'obtenir exactement la même chose.
La seule parade à tout ça : d'une part avoir des machines séparées entre celles qui servent à aller sur internet, et celles qui servent à travailler. D'autre part, limiter la connection à internet à l'essentiel, pas au superflu, et tant pis pour le divertissement.
D'une certaine façon, ces gouvernements certes légitimes car élus mais parfaitement traîtres à la nation, sont en train de nous apprendre à nous rebeller. Je ne suis pas sûr de qui rira le dernier dans cette histoire...