Après avoir acheté Nokia avec de la monnaie de singe l'été dernier, Microsoft a en effet utilisé du cash qu'il conservait dans ses coffres européens alors qu'on sait qu'il ne déclare qu'une infime partie de son chiffre d'affaires aux états pour ne payer aucun impôt (Microsoft accepte uniquement de payer les salaires de ses agents, pas d'impôt ni tva), Microsoft annonce qu'ils vont se séparer, dans un premier temps, de la moitié de l'effectif de Nokia, qui comprend à la fois des ingénieurs et des ouvriers en usine.
On pourra tourner la chose comme l'on veut, mais Microsoft détruit un élément de plus-value qui existait en Europe. On est là dans la même stratégie du démentellement de BNP Paribas par un juge américain au nom d'obscures et peu acceptables violations d'embargo (quand on a la monnaie de réserve mondiale, on peut difficilement reprocher à une banque de l'utiliser, et c'est pourtant le seul fait à l'origine de l'amende record contre BNP Paribas, du démantellement de son équipe dirigeante ainsi que de son interdiction temporaire d'exercer certaines activités).
Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.