Les naïfs croient peut-être que si le prix de l'essence baisse, un peu, car on est loin de l'euro du litre, c'est du fait de l'offre et de la demande et du stock roulant.

Mais les naïfs devraient se rappeler que le prix du gaz est aussi indexé sur le prix du pétrole.

Ceci donne un petit indice.

Avec le prix du baril qui descend en flèche, c'est le prix du gaz qui descend tout autant, en tout cas le prix du gaz que nous payons à nos fournisseurs, pas forcément le prix du gaz facturé par GDF ou les faux prestataires alternatifs.

Et qui sont les fournisseurs de gaz impactés par cette baisse de leur chiffre d'affaire? Il y en a plusieurs, mais il y en a un principal. Il y a un éléphant dans le magasin de porcelaine.

Evidemment, on aura compris, qu'il s'agit de la Russie.

Ne cherchez pas plus loin l'explication.

La baisse rapide du prix du pétrole est en fait un moyen d'asphyxier les revenus des Russes sur le gaz qu'ils nous vendent, ce qui les oblige, s'ils veulent compenser, à nous en vendre plus.

Je le disais il y a quelques mois, l'hiver serait chaud pour ceux qui utilise le gaz car je pensais bien que les Russes utiliseraient leur qualité de fournisseur principal pour faire pression sur l'Europe et l'affaire OTAN/Ukraine.

Mais ce dont je ne me doutais pas c'est que les esprits américains rotors allaient manipuler leurs amis saoudiens pour faire en sorte que le prix du baril baisse fortement, avec toutes les conséquences que j'ai déjà indiquées sur le prix du gaz.

Normalement, un tel geste est vis-à-vis des Russes une déclaration de guerre. Au début du vingtième siècle, un tel geste aurait provoqué le début de la guerre purement et simplement.

Fait incroyable, les médias occidentaux poursuivent leur oeuvre de propagande, en plus de ce préjudice, cet acte de guerre.

Je ne sais pas comment ça va finir. Mais je sais qu'au titre de l'honneur, l'ensemble de nos médias méritent le peloton d'exécution.