Devant la folie délatrice qui s'est emparée des médias, pour lesquels pourtant d'habitude Twitter n'est qu'un déversoir à fiel, cette histérie qui vise à condamner par média interposé ce qui aurait dû faire l'objet d'une lutte verbale au moment du dit acte d'abord, et ensuite éventuellement d'un dépôt de plainte, je suis réjoui pour ma part de l'intervention d'un geek du web comme Robert Scoble.
Pourquoi? D'abord parce que sa recension des faits montre un partage des responsabilités et dans certains cas une dénonciation du caractère mensonger des actes d'agression sexuelle ou harcèlement sexuel qui ne sont là que comme cache-sexe d'une vengeance ou d'une volonté de nuire.
Mais mieux encore, sur la définition du harcèlement sexuel car Robert Scoble insiste sur le fait que les personnes concernées n'étaient pas ses employées et qu'elles n'avaient aucun lien de subordination ou de capacité de défaire leur carrière.
extrait : "I have rejected my lawyer’s advice to not make a statement and in a spirit of healing I would like to address the issue head on with open and honest dialogue. (...) None of the women who came forward were ever in a position where I could make or break their careers. Sexual Harassment requires that I have such power. "
Evidemment, ça change tout. L'affaire Weinstein est claire, car les actrices sont dans une relation de subordination. Weinstein est leur patron pour un certain nombre d'entre elles.
Mais utiliser un cas particulier pour lancer un meme hystérique et délatoire, il y a pourtant un pas que l'intelligence des femmes devraient pourtant inciter à ne pas franchir. Faut-il en déduire que les femmes d'aujourd'hui sont en fait plus connes que leurs mères? Qu'en fait, à force de vouloir être l'égal des hommes, les femmes y perdent?
Et là dedans, pourquoi les médias tiennent-ils ce rôle? Pourquoi versent-ils de l'huile sur le feu en reprenant les tweets et en fabriquant des talk shows à leur gloire?