Difficile pour moi de condamner facebook.
D'une part, les gens qui ont un compte facebook et qui l'utilisent sont régulièrement informés que leurs données personnelles sont exploitées voire sur-exploitées, et que facebook ne s'en cache pas via la licence utilisateur que tout personne qui souhaite créer un compte facebook valide en la signant d'un clic. Que ceux qui ont eu la paresse de lire cette licence utilisateur veuillent bien cesser de passer pour des victimes, car il s'agit là en l'occurence de victimes parfaitement consentantes.
Il y a pire, bien entendu qu'il y a pire. Quelque chose qui rend toute cette histoire totalement dérisoire, surtout que ce qui est sous-tendu par cette affaire, c'est une fois de plus que Trump n'a pas gagné les élections américaines parce que les gens ne voulaient pas de Clinton, mais que c'est uniquement le fruit d'une manipulation dont facebook aurait été partie prenante, à son corps défendant ou pas. Un jour il faudra admettre que les américains ont refusé de mettre Clinton au pouvoir et qu'il n'y a rien de plus à dire sur le sujet.
Cette chose qui est pire, c'est qu'évidemment on se fait plaisir à pointer le doigt sur une société privée, forcément ogre commercial qui menace les petites gens (tout cela est orchestré), pour ne pas parler du vrai ogre que sont devenus les états policiers de nos chères (très chères) démocraties.
Car si facebook est accusé d'avoir écouté et exploité les données personnelles des gens, alors que devrait-on dire de nos opérateurs télécom ici et des lois d'exception votées depuis une petite quinzaine d'années (la plupart par un certain Nicolas Sarkozy, le reste par un certain Manuel Valls).
Donc, de qui se moque-t-on?
La France est désormais un état policier. Avec toutes les conséquences que cela implique. S'essuyer les pieds sur une entreprise privée est dérisoire par rapport aux vrais enjeux qui sont devant les citoyens.