J'espère qu'une plateforme qui supprime tout ou partie du compte d'un intervenant sans que cela une décision de justice, sera elle-même poursuivie en justice pour obtenir des dédommagements. Dans des pays où la class action existe, ça peut faire très mal cette histoire.
Pour le reste, je rigole, car les plateformes ne censurent pas d'elle-mêmes, elles le font parce qu'elles ont des minorités actives qui vocifèrent (twitter les nomme même des référents, c'est dire...). Et ces minorités qui gouvernent finalement en établissant la liste de ce que chacun a le droit de dire ou pas.
L'épisode infowars montre que c'est également le cas aux états-unis, le pays où pourtant en théorie la liberté d'expression est presque totale (seules les appels directs au meurtre sont interdits). Mais il faut croire qu'il y a des gens au dessus des lois...
Nommer ces gens, et la température monte de 20° immédiatement. Pourtant les plateformes qui censurent ont l'obligation morale d'indiquer le nom de la minorité active à l'origine de la censure, de façon à ce que cela puisse se régler au bon endroit, dans un tribunal.
En attendant il n'existe pas plus de liberté d'expression ici qu'en Chine, si décriée. A mourir de rire. Ce serait con qu'on se rende compte un jour que ce sont les pays les moins développés où la parole est la plus libre.