Il y a le business de facebook, que tout le monde connait. Et il y a l'autre, moins public.
Voilà en deux temps comment ça s'articule.
Une startup nommée SendBird crée un moyen d'intégrer un module de discussion en temps réel dans des applications. On se dit ce truc soit on le développe en interne, et ça prend 48 heures, ou alors on intègre quelque chose fait ailleurs pour un montant dérisoire.
La startup en question, qui devrait être dans l'incapacité de vivre tant ce bout de code a peu de valeur sur le plan technique, annonce néanmoins une énorme levée de fond, de pas moins de
52 millions de dollars.
Et là on se dit forcément, il y a anguille sous roche. Pourquoi des investisseurs mettent autant de fric dans un truc purement technique à la base, et qu'on pourrait trouver gratuitement d'ailleurs dans un projet open source quelconque ?
C'est que, on comprend par l'énormité de la somme, que ce n'est pas la technique qui est valorisée là. Evidemment que c'est les
eye balls comme on dit pour ne pas dire l'historique des communications de tous les gens qui utilisent ce module de discussion sans rien suspecter sur ce qui en est fait derrière.
Et pour être bien sûr que les choses sont claires, qui trouve-t'on dans les investisseurs ? Un certain mark zuckerberg... Au moins les choses sont dites, mais je réprouve dans ces conditions la légitimité même de cette startup.
Ainsi, dans sa page "About", cette startup indique :
extrait : "As a company whose origin is in messaging solutions, we are beginning with messaging in text. But our mission is to bring the freedom, accessibility, and value that digitizing human interactions can offer to all people."
La liberté ? La liberté de se faire méthodiquement pister, oui c'est sûr...