Voici comment l'une des radios les plus officielles de France fait le reporting de l'application DeepNude. D'abord le titre putaclic :
extrait : "VIDÉO - DeepNude, l'application qui déshabille les femmes, a été désactivée"
Ensuite, voici ce qu'on trouve dans l'article, quelques lignes plus loin seulement :
extrait : "À peine lancée l'application qui permet de déshabiller virtuellement une femme à partir d'une photo a été désactivée par ses créateurs."
Cette phrase, beaucoup moins putalic que le titre, dit le contraire du titre, puisque "virtuel" veut dire "faux". C'est vrai, on n'est pas à ça près. On ne parle donc pas de rayons X fanstasmés qui déshabilleraient les femmes, mais en réalité juste d'une application qui part d'un pool de photos de femmes nues et tente de trouver une photo compatible avec une photo initiale.
Le gag, c'est que, comme le pool de photos sont des photos érotiques, l'association avec la photo d'origine ne peut se faire que si la photo d'origine est elle même très dénudée. Bref, cette application ne fonctionne pas du tout si la personne est habillée normalement, excusez du peu. Il faut que la personne soit en maillot de bain par exemple pour que le pool de photos puisse trouver une correspondance. Et encore, éventuellement.
Et, on l'aura compris, les parties non dénudées sont remplacées par les parties dénudées d'une photo d'une personne arbitraire du pool de photos, par conséquent il ne s'agit pas du tout d'une photo dénudée de la personne dans la photo initiale.
Et pourtant, malgré l'évidence, les minorités actives sont immédiatement montées au créneau pour faire pression sur l'éditeur de logiciels pour l'inciter fortement à retirer son application. La réalité c'est que cette application est absolument inattaquable juridiquement. Ou alors préparez-vous à voir un jour le copier/coller considéré lui aussi illégal voire immorale.
On nage en plein délire communautariste. Qui prouve, compte tenu de ce qui s'est déjà passé, à savoir que l'éditeur de logiciels a retiré son logiciel de lui-même, que les minorités ont beaucoup plus de pouvoir qu'elles ne devraient. Et il est temps que ça cesse car nous votons pour des représentants qui représentent l'intégralité des français, pas seulement une minorité active. Et peu importe que l'éditeur de logiciels n'est pas français, ce communautaurisme franchit les frontières dans notre "occident" si en avance sur son temps. Heureusement, les autres pays du monde, les autres civilisations, sauvent l'honneur sur ce genre de sujet.