Magnifique exemple Orwellien, tant concernant la loi que la façon par les médias de la présenter :
Le titre de l'article :
extrait : "Haine en ligne. L’obligation du retrait des contenus en 24 heures votée par l’Assemblée nationale"
On imagine qu'un sujet aussi grave que la censure exercée par des entreprises privées, couplée à la pratique approuvée par l'état de la délation, fasse l'objet de vifs débats à l'assemblée nationale. Il s'agit de la plus élémentaire liberté d'expression qui est en jeu ainsi que de l'état de droit, c'est-à-dire que c'est à la justice de dire ce qui sort des clous ou pas.
Un vote avec une assemblée pleine ? Que nenni...
extrait : "Les députés ont adopté par 31 voix contre six, et quatre abstentions, l’article 1er du texte de Laetitia Avia, inspiré d’une loi allemande de 2018."
41 voix au total, sur une assemblée de près de 600 élus ! Allo ? Allo ?
Je déduis qu'une majorité de nos élus ont eu trop peur d'avoir à expliquer à leurs concitoyens pourquoi ils auraient voté, ou n'écoutant que leur lâcheté, la peur de devoir se justifier d'un vote contre auprès de minorités actives dont chacun peut constater leur plus parfaite bienveillance des médias.
D'ailleurs, la loi prévoit la censure expéditive, mais ne prévoit pas, si je ne me trompe pas, de faire la transparence sur les délateurs (signalements en langage Orwellien). Pourtant, cela m'intéresserait de savoir si, par exemple, 80% des délations proviennent d'une ou deux minorités actives. Tellement actives qu'on peut se demander si ce n'est pas elles qui gouvernent le territoire France aujourd'hui.