L'année 2020 démarre en fanfare et jamais la consultation des sites web n'aura été aussi pénible. Jamais depuis 24 ans nous n'avons eu un tel empilement de pop-ups, prompts et autres bannières qui obstruent le contenu de la moindre page web. Jamais, qui plus est, les pages web n'auront été aussi lourdes à charger, avec bien souvent 1MO rien que pour la partie HTML, et donc avant toutes les ressources javascript externes et toutes les images. Sans parler des vidéos ou animations qui démarrent toutes seules.
Et enfin, le pompon des navigateurs web, entre les uns qui cessent de fonctionner si votre système d'exploitation est réputé trop vieux : par exemple Google a annoncé que Chrome ne sera bientôt plus supporté sur Windows 7, sans aucune raison. Et de l'autre la création de nouveaux super cookies qui rendent obsolète et impossible la maîtrise de sa vie privée dans sa navigation internet, même lorsqu'on sait ce qu'on fait.
Absurde, voire choquant.
Ce web est prêt à imploser désormais.
Un hasard ou une volonté sous-jacente ? Un malheureux concours de circonstances ou une savante reprise en mains par les puissants du seul outil qui leur avait échappé depuis 24 ans ?
Je pose la question. Non sans être quelque peu dubitatif. En principe, un citoyen du web, bref tout le monde, devrait finir par boycotter une telle chose. Je ne propose pas de revenir à la transmission en code morse, mais une chose est sure, il va falloir changer les choses.