Pour ceux qui ne comprennent pas l'implication du fait que l'entreprise privée fournisseuse de certificat de chiffrement était en fait possédée par la CIA, c'est qu'un certificat est comme la clef de votre porte. Un tiers qui fabrique cette clef spécialement pour vous ne devrait conserver aucun exemplaire. Mais en informatique, c'est le contraire qui se produit. L'entreprise garde un double de la clef.
Et comme par ailleurs la CIA aspire les tuyaux internet 24h/24. Les deux mis ensemble, c'est la possibilité d'ouvrir n'importe quelle porte dont la clef a été fournie par ce fabricant.
Or, comble d'ironie, cette entreprise suisse Crypto AG, avait tout d'une superbe success story informatique.
Trop beau pour être vrai.
Il serait peut-être temps que, même pour les choses les plus simples, les pays qui ont des choses à dire sans que cela ne se voit, développement leur propre système de chiffrement de bout en bout. Y en a un peu marre de cet amateurisme.