Sans surprise, Microsoft publie une semaine après le leak de certains outils NSA capables de s'infiltrer dans Windows, des patchs pour les en empêcher. Mais l'essentiel est dans le détail. Les vulnérabilités sont très anciennes, pour ainsi dire préhistoriques, puisque elles concernent notamment OLE, une petite librairie dans Windows qui sert à faire le copier/coller et qui, de toute évidence, avait toutes les raisons d'être patchée depuis très longtemps.
Pas patchée depuis longtemps malgré l'évidence, alors pourquoi?
La réponse est dans le leak snowden. Microsoft ne patche pas des vulnérabilités et les transmet à la NSA pour que la NSA puisse infiltrer des ordinateurs Windows. Ce qui rend Microsoft complice, et non la caricature d'innocence qu'ils prétendent avoir.
Quand on sait, qu'en plus de volontairement et intentionnellement ne pas supprimer des vulnérabilités, et les transmettre à la NSA, Microsoft force l'usage de Windows spy edition, autrement connue sous le nom Windows 10, qui transmet toutes les dix minutes le journal de votre activité sur votre ordinateur, complet avec le nom des applications utilisées, les identifiants matériels et logiciels, on se dit que la totalité des gouvernements de la planète, dont une des fonctions est de défendre l'intérêt général, est de traduire Microsoft en justice et de lui infliger des peines si lourdes que nous serions débarrassés de ces gens là. Autre alternative, que Windows devienne open source puis que des gens avec suffisamment de temps devant eux fassent une version de base pour tout le monde, propre, de façon à ce que les entreprises puisse utiliser Windows de manière transitoire avant une migration définitive vers Linux.