Le procès d'un ex de Goldman Sachs démarre
aujourd'hui aux états-unis.
Intéressant à suivre, notamment sur les différences fondamentales avec l'affaire kerviel, mais aussi les points communs.
Comme point commun, de manière évidente, il s'agit du cadre libéral de la finance mondialisée, qui permet à des acteurs à gros effet de levier d'opérer des achats spéculatifs sans contrôle de la légitimité de telles actions.
Comme différence, l'ex-employeur de Fabrice Tourre, qui n'est rien de moins que Goldman Sachs, lui paye ses frais d'avocats. Or, si cela veut dire que Fabrice Tourre peut s'entourer des meilleurs avocats de la place de New York, à la manière de DSK, il peut espérer renverser l'accusation.
Et d'ailleurs s'il y arrive ce sera avec un fond de légitimité, car ceux qui ont acheté les contrats de Fabrice Tourre en espérant faire de gros profits en dormant, ont peut-être quelque chose à se reprocher. Il n'est pas normal de faire de gros profits en dormant. La cupidité leur a fait perdre une partie de leur argent. En quoi n'est-ce pas moral ?