Quand on lit la décision du conseil constitutionnel qui
invalide le compte de campagne de Sarkozy en 2012, force est de constater que les comptes sont déséquilibrés du seul fait que le conseil constitutionnel a introduit des éléments que l'UMP a voulu se faire payer en tant que simples meetings alors qu'il s'agissait d'appels au vote explicites.
Sarkozy n'est donc pas piégé. Il est rappelé à l'ordre financièrement pour ce qui relève de de meetings pré-électoraux dissimulés.
Sur le fond, rien n'est traité : par exemple, les micro partis ne sont pas interdits, hors il se trouve que c'est une technique pour contourner le financement politique. Et que l'UMP a de nombreux micro partis.
C'est problématique car à un moment où l'on voit bien que les politiques ne font plus le poids par rapport aux multinationales (via l'europe), ce serait pourtant le moment de les supporter car ils sont encore moins pire que de laisser le libre arbitre aux multinationales.