Avec une actualité qui chasse l'autre, on en viendrait presque à oublier qu'au delà des fausses factures mises en place par l'UMP pour financer la campagne de Sarkozy de 2012 :

- l'affaire Woerth-Bettencourt a révélé l'existence des micros partis qui permettaient, et permettent toujours, de contourner la loi sur le financement des partis politiques. Avec chaque cadre dirigeant qui possède son micro parti, c'est la délinquance à l'échelle industrielle qui a été mise en oeuvre. Ces dirigeants de l'UMP sont-ils plus vertueux que Jean-François Copé ? On peut se poser la question.

- le financement de la campagne de 2007 de Sarkozy par Khadafi redevient crédible, surtout qu'on se rappelle la démesure de ces meetings, dignes des meetings nazis. De toute façon, Sarkozy l'américain ne doit bénéficer d'aucune immunité présidentielle pour ces affaires.

A en croire les médias internationaux, la France a participé à un séisme électoral ce dimanche. Ah bon ?

Le front national ne peut pas constituer de groupe parlementaire car il lui faut 25 élus dans un quart des états membres, soit 7 états. Autant dire que c'est impossible, mais il faut comprendre que cela a été conçu ainsi, conçu pour donner la faveur aux partis nativement internationaux et qui vont dans le sens de la ligne idéologique de l'Europe.

C'est pourquoi, comme à l'école des fans, ceux qui ont perdu ce dimanche aux élections gagnent quand même. Des gens comme Vincent Peillon, ex ministre de l'éducation nationale et pompier pyromane notoire, sont élus et participeront à un puissant groupe parlementaire au parlement européen, quand bien même il a terminé loin derrière le front national et l'ump dans la région concernée.

C'est-à-dire que la ligne idéologique favorise l'équivalent du PS et de l'UMP partout en Europe, quels que soient les résultats de l'élection. Et au contraire crée des obstacles quasi insurmontables pour les partis "dissidents". Une belle démocratie...