Alors que Snowden ne peut pas se déplacer, Glenn Greenwald, qui doit bien être peu ou prou ennemi public numéro 2 des états-unis, peut lui faire des voyages où il veut dans le monde.

Non seulement était-il présent à Moscou dans l'interview même de Snowden par les journalistes de NBC, mais Glenn Greenwald était aussi récemment présent sur des plateaux de télévision, des conférences, y compris dans des émissions américaines, donc on suppose sur le sol américain.

J'aimerai bien que quelqu'un m'explique de qui se moque-t'on ?

L'interview de Snowden, à grand renfort de médias, tente d'exonérer la NSA de ses actes. C'est le travail nuisible des médias, qui prouvent une fois de plus qu'ils sont un maillon essentiel de la chaîne du pouvoir, et non d'un très hypothétique contre-pouvoir.

Il s'agit pourtant d'une affaire de la NSA et non d'une personne, d'une affaire d'un système de domination qui peut servir à toutes les dérives possibles et imaginables, qui part du principe que vous êtes coupable par défaut.

Et on oublie toujours, comme par hasard, de dire qu'un système qui est capable de trouver tous vos appels téléphoniques, tous vos SMS, toute votre historique de navigation sur internet, etc., peut s'en servir pour faire chanter qui il veut. Et si Al-qaida n'était que le produit d'un tel système ?

Ce système est mauvais. Pourquoi n'est-il pas dénoncé ? Doit-on conclure que nos représentants politiques ont peur pour leur carrière et c'est pourquoi ils la ferment ?

Voilà ce qui arrive avec les gens sûr d'eux-mêmes et dominateurs : les USA s'apprêtent à condamner la filiale américaine de BNP Paribas à hauteur de 10 milliards de dollars pour avoir commercé avec des pays sous embargo, et en fait on apprend que les dites transactions bancaires ont été effectuées à Genève !

extrait : "Les transactions de la banque BNP Paribas, visées par les autorités américaines, passaient par Genève, écrit vendredi le journal "Le Temps", citant ses propres sources.

"Selon nos informations, une grande partie des opérations jugées litigieuses par les États-Unis passaient par Genève où BNP est leader dans le financement du négoce de matières premières", écrit le journal.

Interrogé, le service de presse de BNP Paribas Suisse s'est refusé à tout commentaire."

Déjà, que les états-unis aient quelque chose à redire sur le fonctionnement de nos banques me parait assez drôle, car BNP Paribas est française, mais moins drôle, il faut bien le dire, que le fait qu'on ne trouvera pas un député, un ministre, ni même le président de la république française, état souverain en théorie, pour se plaindre du traitement pour le moins unjustifié.

Sans parler que, sur le fond, que les embargos face à des pays comme Cuba et Iran me semblent relever d'une position idéologique intenable au regard du droit international. Position intenable qui, si c'était les états-unis qui se trouvaient de leur côté du manche, serait pris comme une déclaration de guerre.

Voilà le beau monde dans lequel nous vivons ! Bonnes vacances à tous !!