Il y a plus à dire sur Microsoft, une fois de plus, que sur d'autres détails de cette cyberattaque. Que les utilisateurs cliquent sur n'importe quoi dans leurs pièces jointes, on le savait. Que les administrateurs IT ne font pas leur boulot préventif sur les pièces jointes exécutables, on le savait. Que Windows soit un véritable gruyère qui permet à un programme hostile, une fois installé, de se propager sur le réseau local, on le savait. Mais ce que ne sait pas le public, c'est que Microsoft n'a pas, intentionnellement, fermé des failles de sécurité, et les a même donné à la NSA pour que cette dernière puisse, de manière hostile, belliqueuse et offensive, pénétrer des entreprises à des fins de sabotage.
Si le sabotage est un acte de guerre, alors les états-unis ont déjà produit les gestes qui auraient logiquement conduit à la troisième guerre mondiale.
En quel honneur?
Et honte à Microsoft, qui aurait très bien pu, au contraire, corriger les vulnérabilités depuis longtemps sans jamais penser à les transmettre pour que d'autres les exploite. Lorsque Microsoft fait ça, elle trahit les gens qui ont acheté Windows avec leurs ordinateurs. La confiance est pourtant mère de tout en informatique. Et Microsoft, un acteur majeur dans l'entreprise (car ce n'est plus le cas pour le grand public) n'est pas digne de cette confiance.
Après ça, allez accuser DAESH de tous les maux !!