Macron n'a rien dit lors du débat de second tour de cette semaine.

Pour ceux qui se posent la question, c'est très simple, il y a deux raisons à cela.

La première, c'est que Macron est un produit de 30 ans de politiquement correct, de la féminisation de la société, de la jurisprudence militante de certaines associations communautaires, et par conséquent il ne peut plus rien dire. On reproche à Le Pen d'avoir été agressive, mais en fait elle a été transgressive car elle n'a pas été politiquement correcte. Pas beaucoup mais un peu. Et ce "peu" est déjà trop pour la caste.

La deuxième c'est qu'évidemment si Macron révélait que ses décisions dans les 3 premiers mois lui sont dictées par de vieux idéologues comme Jacques Attali, pour qui "la France est un hôtel", et par les grandes puissances d'argent, pour lesquelles la banque centrale européenne déverse des milliards pour "liquidifier" l'économie, les électeurs en seraient si effrayés de voir en cela une réplique de Hollande et de Sarkozy, que forcément le risque d'abstention serait grand.

En fait la grande chance de Macron serait que les journalistes n'ébruitent ni ne révèlent rien de ces futures décisions jusqu'aux élections législatives, de façon à rendre possible un vote du basé sur un mensonge par omission.

Ces gens là en tout cas vont espérer grandement la survenue de deux ou trois petits attentats terroristes pour faire diversion (merci BFM). A tel point qu'on peut se demander qui a financé les précédents attentats depuis 2015.

Tellement énorme. Embargo total des chaines d'info françaises sur MacronLeaks.

Belle neutralité des chaînes vis à vis de Macron, comme chacun avait déjà pu le constater depuis plusieurs mois...

Imaginez une telle chose, mais à propos de Le Pen ou, pour prendre un exemple parlant, de Fillon...BFM et co s'en serait fait les gorges chaudes pendant non pas des jours, mais des semaines.

Le tout avec la demande express du "conseil de contrôle des élections" de ne rien diffuser. Autrement dit, un support politique pro-Macron jusqu'au plus haut niveau de l'état.