La presse française, dans son ensemble, s'est réjouie et enorgueillie que l'ex président de PSA renonce à sa retraite chapeau.
Et pourtant il n'en est rien.
Voici les propos de l'intéressé : "J'ai décidé de renoncer aux dispositions actuelles de mes droits à retraite"
Il dit bien qu'il renonce à ce que les délateurs médiatiques ont perçu comme un cadeau outrancier, à savoir une retraite chapeau de 21 millions d'euros, et ce contre le droit puisque cet aspect financier était contractuel, mais il ne dit rien de ce que l'état et/ou le conseil d'administration va négocier en lieu et place. Car on ne peut imaginer qu'il renonce pour des raisons purement médiatiques à ce à quoi il a droit, et qu'il n'obtienne pas réparation pour avoir joué le jeu. Ceci par contre se fera en l'absence des journalistes, qui seront passé à autre chose...
Et on oublie de préciser pourquoi PSA a été amené à changer de président d'entreprise. C'est en partie parce que l'arrivée un actionnaire minoritaire américain, General Motors, l'a obligé à ne plus faire commerce avec ce grand pays qu'est l'Iran au titre des sanctions face à un supposé programme nucléaire militaire (auquel l'Iran a droit d'ailleurs). Au grand damme des ouvriers français qui ont perdu leur travail. On licencie en France au nom d'Israel. Mais de cela il ne sera pas question dans les discussions médiatiques...