Au lendemain de la validation par le gouvernement américain du rachat par Microsoft, une entité de l'empire américain avant tout, de Nokia, une des grosses entreprises innovantes européennes, et seul constructeur européen de téléphones innovants, l'europe ne trouve rien de mieux à faire que de valider aussi cette OPA. Voyez plutôt l'extrait du verbatim :
extrait : "La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet d’acquisition de la majeure partie des activités de la branche «dispositifs et services» de Nokia Corporation (la «branche D&S») par Microsoft Corporation. Les activités de la branche D&S consistent principalement en la fabrication et la vente de téléphones intelligents («smartphones») et de téléphones à fonctions avancées («feature phones»). La Commission a conclu que l’opération ne poserait aucun problème de concurrence, notamment parce qu’il n’existe que peu de chevauchements entre les activités des parties et parce que les liens entre les systèmes d’exploitation pour dispositifs mobiles, les applications mobiles et le logiciel de serveur de messagerie pour entreprises de Microsoft et les dispositifs mobiles intelligents de Nokia sont peu susceptibles d'entraîner l'éviction de concurrents du marché."
Pas de problème de concurrence? En effet, comment est-ce que ce rachat hostile pourrait poser un problème de concurrence puisque Nokia était le seul acteur du secteur en europe, et que désormais il n'y en a plus aucun.
Voilà ainsi l'europe démasquée.
Allez vendre maintenant l'europe de la compétitivité à ces employés de Nokia à qui on montrera bientôt le chemin de la porte de sortie, à cette industrie innovante qui cède ses brevets à un empire belliciste et illégitime.
Il n'y a pas besoin de s'intéresser plus que ça à la commission européenne pour comprendre sa vraie fonction, qui est celle de la destruction méthodique de nos industries, le tout au nom de la concurrence libre et non faussée.
On ne nous avait pas dit un truc, c'était que par concurrence libre et non faussée, on entendait par là la concurrence exercée par les ennemis des entreprises du sol européen, celles qui font vivre les citoyens européens. Celles qui leur permettent d'investir, de tracer des carrières, de fonder des familles, bref de vivre.
Et, une fois de plus, toute personne hostile à ça sera vu médiatiquement comme un nationaliste, c'est-à-dire un fasciste.
Mais de quel côté est la démocratie ?