Cette semaine on a vu le "web français" s'offusquer que l'assemblée nationale, puis le sénat, autorise la collecte intégrale et sans juge d'informations privées des utilisateurs.

Mais il y a un léger problème, le "web français" est composé uniquement de gens qui ont été les premiers à adopter des smartphones tels que les iPhones, qui sont des appareils qui fournissent à des tiers de nombreuses données privées du type de celles que ces gens voudraient protéger.

En d'autres termes, le "web français" voudrait empêcher la france d'accéder à des données qu'ils sont d'accord (par le seul fait d'avoir acheté ces appareils) de donner à l'étranger et notamment aux états-unis.

On peut en conclure que le "web français" est avant tout une population culturellement tellement américanisée qu'elle n'a plus de notion de décence pour tenir un propos cohérent.

Il est évident que ces gens n'ont pas le droit de parler ni en leurs noms et encore moins en le nôtre, et particulier nous qui faisons tout pour empêcher l'avènement de cet état policier qui arrive par les réseaux sociaux et les machines connectées.

Microsoft est persuadé que mettre de l'argent chez un fournisseur français va solutionner la problématique de l'utilisation de son "cloud" dans un monde de la NSA généralisée.

Doigt dans l'oeil.

Car le vrai problème, et c'en est un que Microsoft ne peut pas résoudre, c'est que le cloud est un applicatif hébergé, pas juste des fichiers qui pourraient à la rigueur être hébergés instantanément ailleurs.

Cet applicatif hébergé, est l'astuce qui est l'équivalent de Internet Explorer au milieu des années 90. Une fois que vous l'avez adopté, vous ne pouvez plus utiliser autre chose car c'est un applicatif qui est mis en oeuvre, et un applicatif propriétaire fait de dépendances à des "technologies" Microsoft.

Les gens de l'IT ne sont pas si bêtes. Ils savent bien que ce n'est pas bon pour les entreprises, et pour eux.