Les médias qui ont accueilli à bras ouverts Xavier Niel, milliardaire, et son offre "révolutionnaire" Free mobile, ne se pressent pas pour relayer les effets du nivellement par le bas de l'offre mobile. Et pourtant,
extrait : "« Depuis un an, 4 000 emplois ont été détruits en France et 4 000 autres suivront dans l’année qui vient. La profession, qui compte 55 000 salariés dans l’Hexagone, a été décimée à hauteur de 15 % en deux ans », affirme le Syndicat des professionnels des centres de contact (SP2C).
Le journal affirme que la chute des prix provoquée par l’arrivée sur le marché de Free Mobile en janvier 2012 a été compensée par les opérateurs en taillant dans les coûts, notamment dans les services de relations clients."
Oui, non seulement lorsque Xavier Niel annonce une offre mobile à bas prix, il oublie d'une part de dire que le téléphone n'est pas compris dedans, qu'il n'a pas de réseau pour relayer vos appels, mais que les acteurs de ce secteur ont des boutiques et du support client, contrairement à lui, et que cette qualité client a un coup.
Il faut dire, pour l'honnêteté intellectuelle, que l'offre assassine de Xavier Niel ne serait rien si elle avait fait un flop. Elle semble avoir eu un certain succès, et donc d'une certaine façon ces emplois détruits sont le fait du geste collectif de souscrire à l'offre de Xavier Niel.
Il y a donc le commanditaire et les exécutants. Et les deux sont responsables.